Une quinzaine de voitures immatriculées hors de Bretagne, notamment en région parisienne, ont été vandalisées pendant le week-end dans plusieurs communes des Côtes-d'Armor, a indiqué parquet de Saint-Brieuc.
«Une quinzaine de plaintes ont été enregistrées dans les communes de Plougrescant, Penvénan et Trévou-Tréguignec», a indiqué le procureur de la République de Saint-Brieuc, Bertrand Leclerc.
«On a retrouvé des voitures avec des pneus crevés ou la carrosserie rayée, ainsi que des inscriptions "FLB" (Front de libération de la Bretagne, ndlr)», a décrit la compagnie de gendarmerie de Lannion. Parmi les victimes figure un médecin dont la voiture, qu'on lui avait prêtée, était immatriculée au Luxembourg.
des «représailles» contre l'arrivée massive de résidents secondaires
«C'est vraisemblablement lié au coronavirus, il s'agit probablement de représailles envers une population qui est arrivée la semaine dernière, notamment de région parisienne, dans leur résidence secondaire sur des communes littorales de Bretagne pour se confiner», ont précisé les gendarmes.
Ces cas font écho à ceux survenus la semaine dernière sur l’île de Noirmoutier (Vendée). Des voitures immatriculées en région parisienne, et particulièrement 75 (Paris) avaient aussi été vandalisées.
Le président de la communauté de communes de l’île avait alors estimé qu’il s’agissait d’un «message» aux personnes ayant rejoint leurs résidences secondaires pour le confinement, entraînant «une vraie incompréhension des insulaires face à cet afflux qui risque de faire exploser le système de santé sur place».